Roulant à vélo électrique tous les jours depuis plus de 3 ans, au début, je constatais de grandes variations dans l’autonomie annoncée par le constructeur et la distance réellement parcourue avec une charge. Frustré de devoir recharger plus souvent que prévu, j’ai mené ma petite enquête pour comprendre les facteurs influençant l’autonomie de la batterie. J’ai trouvé 7 astuces que j’applique désormais au quotidien et qui m’ont permis d’optimiser considérablement l’endurance de mon deux-roues électrique. Si vous hésitez entre 2 vélos, la batterie est un critère important que je prendre en compte dans mon comparatif des meilleurs vélos électriques.
Sommaire
Maintenir une pression adaptée dans les pneus
Mon premier réflexe est de vérifier régulièrement la pression de gonflage des pneus de mon vélo électrique. En effet, rouler avec des pneumatiques sous-gonflés augmente les résistances au roulement. Le moteur électrique doit alors fournir plus d’effort pour maintenir une vitesse constante, ce qui entraîne une plus grande consommation d’énergie de la batterie.
Je garde toujours sur moi une mini pompe à vélo que je glisse dans mon sac à dos ou ma sacoche. Au moins une fois par semaine, voire plus si j’utilise beaucoup mon vélo, je contrôle la pression de gonflage recommandée par le fabricant, généralement indiquée sur le flanc du pneu. Cette simple habitude me fait économiser 10 à 15% d’énergie et gagner plusieurs kilomètres d’autonomie par charge.
Réduire au maximum le poids supporté
J’ai remarqué que le poids total supporté par le vélo, cycliste + chargement, a un impact très important sur la consommation d’énergie. En effet, plus ce poids est élevé, plus le moteur doit fournir de couple pour maintenir une vitesse constante, surtout dans les montées.
Du coup, j’évite désormais de surcharger inutilement mon vélo électrique. Je limite le poids de mon sac à dos aux strictes nécessités. Je ne prends plus de passager, trop lourd pour la batterie. Et je me passe de remorque qui transformerait chaque sortie en séance de musculation intense pour mon moteur ! Grâce à cela, j’ai gagné environ 20% d’autonomie supplémentaire.
Optimiser l’utilisation des niveaux d’assistance
La batterie d’un vélo électrique se décharge d’autant plus vite que le niveau d’assistance demandé au moteur est élevé. Mon modèle propose 4 modes : Éco, Normal, High et Boost. J’ai appris à bien les utiliser en fonction du terrain.
Sur un parcours plat ou en descente, j’enclenche le mode Éco qui sollicite le moins la batterie tout en apportant un petit coup de pouce bienvenu. Dans les montées abruptes, j’opte plutôt pour le mode Boost qui délivre toute la puissance du moteur.
J’évite aussi les accélérations brutales au démarrage qui mobilisent beaucoup d’énergie. En adaptant finement mon niveau d’assistance, j’ai gagné environ 15% d’autonomie en plus.
Entretenir régulièrement la transmission
J’ai réalisé qu’un moteur encrassé ou une transmission mal lubrifiée généraient plus de frictions et donc une consommation accrue de la batterie.
Après chaque sortie sous la pluie, je prends le temps de nettoyer et de graisser la chaîne de mon vélo. Tous les mois, je dépoussière soigneusement le moteur à l’aide d’une bombe d’air comprimé. Et je profite de cette opération pour vérifier le serrage des vis et boulons.
Ce suivi d’entretien méticuleux me fait économiser 5 à 10% d’énergie selon l’état d’encrassement du vélo et les conditions météo.
Surveiller la température de la batterie
J’ai découvert que les batteries au lithium des vélos électriques sont très sensibles à la chaleur. Une surchauffe, ne serait-ce que de quelques degrés, peut endommager irrémédiablement certains composants et réduire la durée de vie de la batterie.
Du coup, je laisse toujours ma batterie refroidir au moins 15 minutes avant de la recharger après une longue sortie. Je ne gare plus mon vélo en plein soleil mais recherche l’ombre chaque fois que possible. Aussi, je prends soin et entretiens ma batterie après chaque utilisation.
Grâce à ces petites attentions, ma batterie se porte mieux et je gagne quelques kilomètres d’autonomie supplémentaires à chaque charge.
Bien se positionner sur son vélo
L‘aérodynamisme joue un rôle crucial pour optimiser l’autonomie d’un vélo électrique. Inutile cependant d’adopter une position de coureur professionnel. Il suffit de quelques ajustements simples. Tout d’abord, évitez de vous tenir le dos trop droit, penchez légèrement le buste vers l’avant. Ensuite, rapprochez vos coudes de votre corps au lieu de les écarter. Enfin, placez vos mains près du centre du guidon plutôt qu’aux extrémités.
L’objectif est de rendre votre silhouette plus profilée pour “fendre” l’air avec moins de résistance. Mais trouvez avant tout une position détendue et confortable pour vos bras, votre dos et votre cou. N’hésitez pas à ajuster finement la hauteur de la selle et du guidon jusqu’à trouver la position optimale.
En testant différentes inclinaisons du buste et positions des mains, vous parviendrez à trouver le meilleur équilibre entre aérodynamisme et confort. Votre corps s’habituera petit à petit à cette position plus efficiente, qui vous fera gagner en autonomie.
Bien utiliser les différents modes
La plupart des vélos électriques disposent de différents modes d’assistance que l’on peut sélectionner avec un bouton au guidon. Ces modes fonctionnent un peu comme ceux d’une voiture : éco, normal, sport, etc.
Pour maximiser l’autonomie de la batterie, il est recommandé d’utiliser le mode “Éco” lorsque vous roulez sur du plat ou en légère montée, si votre forme physique le permet. Le moteur fournit alors une aide minimale.
En descente, n’hésitez pas à couper complètement l’assistance électrique en passant en mode “Off”. Votre élan et votre pédalage suffiront à maintenir une bonne vitesse. Inutile de solliciter la batterie dans ces conditions.
En résumé, adaptez intelligemment le mode d’assistance en fonction du relief et de vos capacités physiques. Un usage optimal des modes disponibles peut vous faire gagner de nombreux kilomètres d’autonomie.
Conclusion
En appliquant minutieusement ces 7 conseils au quotidien, j’ai réussi à optimiser considérablement l’autonomie de la batterie de mon vélo électrique. Je dirais que j’ai gagné en moyenne 50% de distance en plus avec une charge pleine par rapport à mes débuts, où je ne faisais pas spécialement attention à tous ces paramètres.
Cette expérience prouve qu’en adaptant son utilisation et en entretenant correctement sa machine, on peut largement dépasser les autonomies parfois trop conservatrices annoncées par les constructeurs. Mon vélo électrique est devenu un compagnon encore plus agréable depuis que je peux compter sur lui pour un plus grand nombre de kilomètres.
Foire aux questions
Combien de temps durent les batteries des vélos électriques ?
La durée de vie des batteries des vélos électriques varie selon le modèle et la qualité de fabrication, mais en général, une batterie de bonne qualité peut durer entre 5 (300 à 500 cycles) et 10 ans (jusqu’à 2000 cycles).
Comment changer de batterie de vélo électrique ?
Pour changer la batterie d’un vélo électrique, il faut généralement retirer l’ancienne batterie et insérer la nouvelle en veillant à bien la connecter au système électrique du vélo.
Est-ce que je peux mettre une batterie plus puissante sur mon vélo électrique ?
Il est possible d’améliorer la capacité de la batterie d’un vélo électrique, mais cela dépend de plusieurs facteurs tels que la compatibilité avec le système électrique du vélo, l’augmentation du poids et le coût associé à cette amélioration.
Une batterie de VAE peut-elle être utilisée sous la pluie ?
Afin d’être utilisables dans toutes les conditions météorologiques, les batteries doivent être conformes à la norme IP54, qui assure leur étanchéité aux éclaboussures d’eau et à la poussière, et la qualité de leur boîtier externe influence leur résistance aux chocs.
Quelle est l’autonomie maximale d’une batterie de VAE ?
Les batteries haut de gamme de VAE peuvent théoriquement offrir une autonomie de plus de 200 km, mais cela dépend des conditions d’utilisation et peut varier pour chaque utilisateur.